Schneider

Jean-Claude Schneider

Né en 1936 à Paris, germaniste de formation, Jean-Claude Schneider publie ses premiers poèmes au Mercure de France en 1958, revue à laquelle il collaborera régulièrement par la suite dans les années 60, avant de devenir le secrétaire de rédaction de la revue Argile, qui à la galerie Maeght prend la succession de L'Ephemère,  de 1973 à 1981 au côté du poète Claude Esteban.

D'abord traducteur de l'Allemand (Peter Härtling, Erich Fried, Hofmannsthal, Trakl, Brentano, Arnim, Büchner, Kleist, Hölderlin, Bobrowski, Meister, Robert Walser), il apprend le russe pour traduire Mandelstam (dont il a donné une magistrale édition des œuvres complètes à nos éditions en 2018).

Après un silence de dix ans son œuvre de poète en publiant régulièrement des recueils aux éditions Fata Morgana (À travers la durée, 1975), Flammarion (Lamento, 1987 ; Dans le tremblement, 1992), La Feugraie (Leçons de lumière, 2006), La lettre volée (Vertical, 2016).

Proche de Jean Bazaine, et des peintres qui collaboraient à la revue Argile, Jean-Claude Schneider a réuni ses écrits sur la peinture (« une parole qui, sans décrire, évoque ») à L'Atelier contemporain (La Peinture et son ombre, 2015).

 

Consulter également :
Ossip Mandelstam